[Chronique] Game of Crowns : la parodie BD de GoT
Bara, Tartuff & Lapuss’ – Éditions Casterman (2017) – 48 pages – BD & Humour
Une guerre impitoyable fait rage entre les 7 clans qui règnent sur les 7 royaumes. Leur but ultime : s’emparer des 7 couronnes afin de régner sur tout le territoire !
John Sneeze, Ptyrion, Grodo et la princesse Dénarines comptent sur leurs armées de dragons, de chevaliers ou de zombies pour accomplir leur hobby préféré : fendre le crâne à autrui.
Mon avis
Étant une grande fan de la série (livresque et télévisée) Game of Thrones depuis 2011, je ne pouvais pas passer à côté de cette BD parodique ! Autant vous dire que j’ai passé un très bon moment, et que j’ai beaucoup rigolé.
Les auteurs nous replongent avec brios dans la première saison de la série, et cela fait un bien fou de redécouvrir cette histoire à travers des scènes réécrites et parfois assez cocasses. Nous retrouvons nos personnages favoris aux noms plus ou moins équivalents : la princesse Dénarines et ses dragons, John Sneeze, Ptyrion, Grodo, Jeffrey, et j’en passe.
Le tempérament de nos héros est amplifié et leurs défauts exagérés, et c’est ce qui fait le charme de cette parodie. Attention toutefois, cette BD ne s’adresse pas à tout le monde. Le vocabulaire utilisé est parfois un peu cru, et certaines blagues assez salaces. Elle est clairement destinée à des adultes, et non à des enfants (tout comme la série télévisée, au final).
Si vous êtes fans de la saga originale, je vous conseille vivement ce premier tome. On peut rire de tout et c’est ce que j’ai fait tout au long de ces 48 pages. Cet ouvrage se lit d’une traite et on en redemande car, oui, si je dois lui trouver un défaut c’est qu’il est affreusement court. Je n’aurais pas refusé quelques pages supplémentaires.
Game of Crowns est un bon prétexte pour se remémorer les événements de la première saison tout en attendant la suite de la série (j’ai hâte!). J’attends impatiemment le second tome qui, je l’espère, sera à la auteur du premier.
« On a adoré »
Merci aux éditions Casterman de m’avoir permis de découvrir cette BD.