[Chronique] Alabaster & moi de E. Lockhart

E. Lockhart – Hachette (2018) – 260 pages – Jeunesse

Frankie Landau-Banks n’est pas le genre de fille à accepter qu’on lui dise « non ». Surtout quand « non » signifie l’exclusion d’une société secrète. Encore moins lorsque ladite société, exclusivement masculine, est dirigée entre autres par son petit ami.

Frankie Landau-Banks est le genre de fille déterminée à montrer aux garçons du pensionnat huppé d’Alabaster qu’elle est plus intelligente qu’eux. Du genre à prouver qu’elle peut changer le monde à l’aide de betteraves en boîte et de soutiens-gorge.

Mon avis

Alabaster & moi est un livre que j’ai découvert cette année, totalement par hasard. Avec une couverture très attrayante et un synopsis qui l’était tout autant, il m’a directement attirée et j’ai eu envie de découvrir cette histoire.

Ce roman nous plonge dans le monde du lycée, ce qui est à peu près le cas dans tous les romans jeunesses de nos jours. J’ai trouvé l’univers très simple à se représenter vu que l’auteure nous décrit absolument tout avec précision : les différents environnements, les bâtiments… J’ai également trouvé l’histoire assez sympathique. Frankie est exclue d’une société secrète dans laquelle presque aucune fille n’est acceptée et va tout faire pour découvrir ce que cachent ces garçons de terminale.

En parlant de Frankie, qui est le personnage principale de ce livre, j’ai beaucoup apprécié sa combativité et sa persévérance pour percer à jour le secret de ces garçons. Malgré ces deux qualités, elle m’a beaucoup pas mal agacée pendant ma lecture de ce livre : dès le début, elle se fait de faux espoirs et de fausses idées. Par exemple, l’un des garçons de terminale vient lui parler, elle se demande directement s’il vient lui demander de sortir avec elle, ou lorsque son petit ami lui dit qu’il doit lui parler, elle se demande s’il veut rompre avec elle. Je l’ai également trouvée assez bizarre par moments. Elle s’amuse à créer des contraires de mots qui n’existent pas comme « Dépitée – Pitée ». Je n’étais pas la seule à la trouver ridicule, ses camarades de classe aussi.

Pour en revenir à l’histoire, j’ai dit précédemment que j’avais trouvé le thème assez sympathique. Cependant, j’en cherche encore l’objectif. Pourquoi l’auteur nous raconte-t-elle cela? À quoi veut-elle nous mener? J’ai également trouvé que c’était lent à se mettre en place, on doit presque attendre la fin du roman pour qu’il y ait enfin de l’action.

Pour finir cette chronique, je dirais que malgré quelques points négatifs rencontrés durant ma lecture, c’est un livre qui est assez court et qui nous fait passer un chouette moment en attendant de pouvoir se lancer dans une lecture plus imposante. Il ne faut tout de même pas s’attendre à grand chose car ce livre n’est pas à la hauteur de Nous les menteurs, un autre roman de l’auteure, d’après les autres chroniques que j’ai pu lire.

« À découvrir »

Je rédige essentiellement des articles sur les mangas, les jeux vidéo et les séries. Au niveau des mangas, je lis un peu de tout et concernant les jeux vidéo, j'aime les jeux cozy et de gestion (Stardew Valley, Life is strange, Les Sims, Anno 1800) mais aussi les jeux comme Pokémon, Assassin's Creed, Minecraft,...

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *