[Chronique] Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher
Publié par Glénat le 13 septembre 2017
ISBN: 9782344013328
Format: Bande dessinée
Genre: Adulte, Science-fiction
Nombre de pages: 192
Lu en: V.F.
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Une course poursuite contre le temps perdu... Que feriez-vous si d'un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu'un jour sur deux ? C'est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d'une vingtaine d'années qui, sans qu'il n'en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu'un jour entier vient de s'écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps.
Mon avis
Cela fait maintenant un moment que je ne suis pas venue vous présenter un roman graphique, mais je viens de terminer « Ces jours qui disparaissent » de Timothé Le Boucher, et je peux déjà vous le dire : c’est un gros coup de cœur. J’avoue que ça ne me surprend pas vraiment car cette histoire me faisait de l’œil depuis un moment, en grande partie suite aux nombreux avis positifs que j’ai vu passer dessus. J’ai enfin décidé de sauter le pas, et je ne peux que vous conseiller de foncer vous la procurer. Mais je vais quand même vous donner un avis un peu plus détaillé.
Dans Ces jours qui disparaissent, nous faisons la connaissance de Lubin Maréchal, un jeune homme d’une vingtaine d’années acrobate dans un cirque. Depuis qu’il a reçu un coup sur la tête suite à une chute, il se réveille chaque matin alors qu’un jour entier s’est écoulé entre temps. Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire, et j’ai volontairement raccourci le résumé, car je pense que la raison pour laquelle j’ai autant accroché à ce récit, c’est que je ne savais strictement rien avant de me lancer. Je vous conseille vivement de vous y plonger sans lire le résumé, car ce roman graphique perd de son intérêt lorsqu’on sait déjà ce qu’il s’y passe.
Pour ma part, je l’ai trouvée à la fois passionnante et déroutante. Le sujet est bien traité et nous fait passer très vite passer du fantastique au dramatique. Je me suis beaucoup attachée à Lubin, mais moins aux autres personnages qui sont clairement laissés au second plan.
Le dessin est fin et plutôt épuré, mais surtout très expressif. Je n’ai pas particulièrement accroché au style graphique de l’illustrateur, mais j’ai beaucoup apprécié les variations de tonalités selon les différentes tranches de vie abordées. A certains moments, les couleurs sont vives et éclatantes tandis qu’à d’autres, elles sont beaucoup plus sombres.
En résumé, Ces jours qui disparaissent m’a complètement retournée, chamboulée. Pour tout vous dire, j’ai l’impression que j’y penserai encore pendant un long moment. Je n’ai plus qu’une seule hâte : découvrir le roman graphique « Le Patient » de Timothé Le Boucher. J’espère qu’il sera aussi bon que celui-ci.
« Coup de cœur »